Réflexions pour Félix Séguin: Remplacé à Tva Sports

La tempête tombe sur TVA Sports. Et cette fois, il n’y a aucun moyen d’y échapper.
Depuis le match de Finlande-Soudede du tournoi des 4 Nations, une observation brutale est essentielle: le public a parlé, et son verdict est définitif. Denis Casavant et Alexandre Picard sont tout simplement supérieurs à Félix Séguin et Patrick Lalime.
Ce qui aurait pu être un simple remplacement de dernière minute, c’est se tourner vers le plus grand désaveu public jamais enregistré pour le duo principal de la chaîne.
Hier après-midi, Denis Casavant et Alexandre Picard ont livré une performance de maître. Un descripteur en parfait contrôle de son rythme et de son intonation.
Un analyste concis, précis et percutant. Pas de longues phrases inutiles, pas de remplissage maladroit, pas de confusion entre les joueurs.
Un duo dynamique qui a captivé les téléspectateurs et redéfini des normes de qualité chez TVA Sports.
Et les réseaux sociaux ont rapidement réagi. Que ce soit sur Reddit ou Facebook, l’appréciation de Casavant et Picard a été immédiate, mais surtout la foudre pour Félix Séguin et Patrick Lalime.
La phrase qui résume le mieux la situation? Un commentaire cinglant sur Reddit qui est rapidement devenu viral:
«Est-ce que moi ou les gars qui décrivent et analysons la Suède-Finland, c’est mieux que les deux Ti-Color habituels?» »»
Boom.
Ce que nous voyons à travers cette avalanche de réactions est un rejet pur et simple du duo Séguin-Lalime.
“N’importe qui est meilleur que Séguin et Lalime.”
“Chaque fois que le jeu est à Tva Sports, je les mute et je suis chronométré 98,5 avec le jeu.”
“Denis Casavant est si supérieur à Séguin, c’est fou qu’il n’avait pas eu le travail auparavant.”
C’est une révolte. Une offensive contre une direction qui a imposé un duo que personne n’aime. TVA Sports, déjà en plein désarroi financier, assiste actuellement à l’effondrement total de la crédibilité de son équipe de description principale.
Le plus embarrassant? Tout le monde savait que Denis Casavant était un bien meilleur choix que Félix Séguin.
Casavant a de l’expérience, de la fluidité, de la précision. Son travail dans le baseball l’a toujours prouvé. TVA Sports, cependant, l’a relégué à l’arrière-plan.
Pour quoi? Parce qu’ils voulaient imposer Séguin, un journaliste qui essaie seulement d’imiter Pierre Houde et les grands descripteurs sans avoir d’authenticité.
Depuis plusieurs années, le pauvre Félix a été critiqué pour son incapacité à imposer son propre style en tant que principal descripteur des matchs de la LNH sur TVA Sports.
L’un des éléments les plus frappants de cette accusation est basé sur son changement de signature verbale: d’abord connu pour son «et compte», Séguin a adopté le célèbre «et le but», fait emblématique par Pierre Houde à RDS.
Ce revirement a immédiatement alimenté les critiques, plusieurs observateurs le voyant comme une tentative maladroite de copier votre illustre rival plutôt que de forger sa propre identité.
Dans un domaine où la reconnaissance du public est essentielle, cette perception de l’imitation nuit sérieusement à la crédibilité de Séguin et pourrait jouer contre lui tandis que TVA Sports cherche désespérément à redresser la barre en termes de qualité de diffusion et de pertinence pour les amateurs du hockey.
Quant à Patrick Lalime, c’est encore pire. Il donne l’impression de penser à ses phrases pendant qu’il parle, accumulant le «heuuuu», le «je pense que» et la répétition constante.
Outre lui, Alexandre Picard a démontré à quel point l’analyste peut être clair et percutant.
Les forums en ligne ne se trompent pas. L’un des commentaires les plus de Cinclant pour TVA Sports résume parfaitement la situation:
«Séguin et Lalime sont l’équivalent d’une télévision communautaire. TVA Sports est censé être le diffuseur exclusif de la LNH, mais leur équipe de description est un désastre. »»
Un cauchemar de relations publiques pour les sports TVA.
Le pire de tout cela? TVA Sports ne s’attendait pas à une telle vague de soutien à leur duo de remplacements. La chaîne espérait que Casavant et Picard feraient le travail sans trop de bruit. Résultat? C’est tout à fait le contraire.
Les fans demandent à remplacer immédiatement le duo principal par celui qui a livré une performance magistrale hier.
Et c’est là que cela devient un vrai cauchemar pour TVA Sports. Parce que maintenant la pression est immense.
Si Tva Sports maintient Félix Séguin et Patrick Lalime en post, elle est exposée à une vague de critiques incessantes et à une érosion encore plus grande de son public.
Et Bettman observe tout.
La LNH surveille de près Tva Sports, en particulier en vue de renouveler les droits de la télévision en 2026. Et avec des audiences médiocres et un duo de description critiqué de tous les côtés, Tva Sports ne peut pas se permettre de montrer une image aussi basse.
Alors, que faisons-nous?
Nous continuons à imposer un duo médiocre qui nuit à la réputation de la chaîne?
Ou écoutons-nous enfin le public et nous placons Denis Casavant et Alexandre Picard à leur bon endroit?
La crédibilité des sports TVA est en jeu. Le message envoyé par les fans est définitif:
«Nous voulons que Denis Casavant et Alexandre Picard décrivent les matchs du Canadien. Nous ne voulons plus entendre Félix Séguin et Patrick Lalime. »»
TVA Sports Management a une décision à prendre, et rapidement. Soit elle corrige son erreur avant qu’il ne soit trop tard.
Soit elle se lance dans un chemin perdant, au risque de voir son public s’effondrer encore plus. L’histoire récente des sports de la TVA montre qu’ils ont souvent fait le mauvais choix.
Vont-ils enfin écouter le Québec?
Ou vont-ils encore choisir de nager contre la marée de leur propre public? Le public a décidé. À TVA Sports pour prouver qu’ils ont compris le message.
Parce que la station est à un tournant. Un tournant qui pourrait déterminer non seulement l’avenir de la chaîne, mais aussi celui de French-Paking sur le hockey télévisé.
Le fait que le Québec demande Denis Casavant à la place de Félix Séguin est un signal catastrophique.
Les amateurs de hockey ont abandonné les sports de masse. Plus de 200 000 téléspectateurs ont disparu des années précédentes, préférant syntoniser SportsNet ou ignorer la diffusion.
Pour quoi?
Parce que le produit n’est tout simplement plus à la hauteur.
Parce que Félix Séguin et Patrick Lalime sont constamment critiqués. Parce que l’animation d’Elizabeth Rancourt a du mal à convaincre, et Tva Sports semble incapable de redresser le bar. Parce que la chaîne refuse d’écouter son public et persiste à défendre un modèle de déclin.
Les chiffres d’audience sont un révélateur cruel de la situation actuelle. Les fans canadiens, anciennement fidèles à Tva Sports, ne peuvent plus. Ils fuient une chaîne qui semble se moquer d’eux en offrant un produit toujours en décalage avec leurs attentes.
Cette baisse ne date pas d’hier. TVA Sports perd de l’argent à un rythme effrayant. Pierre Karl Péladeau lui-même a reconnu d’énormes pertes de plus de 242 millions de dollars depuis la création de la chaîne en 2011.
En réalité, ce chiffre pourrait même approcher 300 millions, une somme stupéfiante pour un projet qui n’a jamais été rentable.
Et pourtant, Québecor est plié.
Parce que TVA Sports n’est pas seulement une chaîne. C’est une question de fierté.
Péladeau refuse de voir sa station disparaître. Il veut prouver qu’il avait raison d’investir dans le hockey. Il veut montrer que son combat pour diffuser la LNH en français était légitime. Mais la fierté ne paie pas les factures.
Le public n’adhère plus. Les abonnés fuient. TVA Sports a perdu 115 000 abonnés en un an, soit une baisse de 9%. Les projections de 2025 annoncent une hémorragie encore pire.
L’échec de TVA Sports n’est pas basé uniquement sur les épaules de Félix Séguin et Patrick Lalime. Toute la gestion de la chaîne est impliquée.
La ligne de touche de Louis Jean a laissé un immense vide. Le public n’a jamais identifié son remplacement, Elizabeth Rancourt. La transition a été mal gérée et les audiences sont tombées à son arrivée.
Quant à Dave Morissette, il est devenu une figure fantôme, réduite à la figuration dans l’après-match, comme si Tva Sports voulait lui donner des miettes.
Une situation indigne pour un homme qui pendant des années était le visage de la chaîne.
Le plus gros problème de TVA est que le temps joue contre.
En 2026, le contrat de diffusion exclusif de la LNH se terminera. Il n’y a aucune garantie que TVA Sports sera toujours en mesure de distribuer le hockey.
Et Gary Bettman le sait.
Le commissaire de la LNH n’est pas satisfait d’un diffuseur qui achète les droits. Il veut des résultats. Il veut un public solide, un produit qui fonctionne, respecté et écouté des commentateurs.
Actuellement, TVA Sports ne répond à aucun de ces critères.
Si Péladeau veut convaincre Bettman de lui donner un morceau du gâteau après 2026, il devra prouver que Tva Sports est capable de se réinventer.
Et cela implique des changements majeurs.
Tva Sports doit décider
Félix Séguin doit être remplacé. Les preuves sont là. Denis Casavant a prouvé qu’il était plus en mesure de diriger la description des matchs. TVA Sports n’a plus le luxe de quitter Séguin en poste par une simple entêtement.
Pas besoin de rejeter Séguin, quand il pourrait devenir le descripteur B ou le lieu de la tête d’affiche.
Même chose pour Patrick Lalime qui doit également être rétrogradé. Alexandre Picard a démontré une meilleure maîtrise du rôle de l’analyste. Le public l’a adopté immédiatement.
Élizabeth Rancourt doit être remis en question. Si TVA Sports veut garder la confiance des fans, un chiffre respecté devra être réduit à l’animation. Le retour de Louis Jean serait une solution évidente.
Dave Morissette doit trouver un rôle plus important. Il représente toujours un pari sûr pour la chaîne et son absence au premier plan était une erreur stratégique.
Sans ces changements, TVA Sports continuera de couler.
Le public a décidé. TVA Sports sera-t-il enfin écouté?
Cette chute d’audience n’est pas une simple anomalie. C’est un symptôme profond d’une chaîne qui refuse de voir la réalité opposée.
Si TVA Sports ne réagit pas immédiatement, il peut perdre la LNH en 2026, et avec lui, sa seule raison d’exister.
Les fans ont fait leur choix. Ils ne veulent plus le statu quo.
Ils veulent un nouveau duo de commentateurs. Ils veulent un retour à la maison. Ils veulent une chaîne de hockey en français qui les représente.
L’avenir de la chaîne en dépend.