Elle est de Saint-Divy. Son père l’a emmené voir les matchs du stade Brestois. Elle s’est abonnée. Il est arrivé, seul, de son Haute-Loire natal, en 2003, pour jouer en tant que défenseur au Brest Stadium, à l’ère nationale, à Riméry et Bogaczyk. Ils se sont rencontrés sur un forum de supporters sur Internet. Yvan et Marie Bourgis sont ensemble depuis 2004.
«J’ai participé à des chats sur un forum de supporters, sur lequel j’ai fait des rapports de formation. Nous étions ravis sur Yvan. Pour quoi ? Je ne sais pas. Un de ses amis d’Auvergne l’a vu et m’a envoyé un message privé », dit-elle. Un échange de nombres. “Il a répondu”. “Sans arrière-pensée”, a-t-il déclaré. «Mais j’ai quitté huit mois au Pays de Galles, en tant qu’assistant», se souvient celui qui enseigne au Mescoat College, à Landerneau.
Chats sur un forum
Yvan a commencé à participer à des chats sur ce forum. «Nous étions comme deux expatriés, nous avons passé des heures à discuter de tout et rien», raconte-t-il. «Elle est revenue en juin. La saison étant terminée, j’étais en vacances avec mes parents. Nous nous étions vus une fois, en tout bien, tout honneur… Nous étions deux grosses personnes timides. C’était plus facile dans distant ».
Un partisan les a poussés, chacun de leur côté, pour aller plus loin. «Tiflo», pour le forum. Il est devenu le témoin de leur mariage en 2010 et le parrain du dernier de leurs trois filles, âgés de 11, 13 et 16 ans. «Ils viennent à des matchs. La grande a laissé la Suède très tôt le lendemain de celle contre la vraie mais elle était là quand même! «Sourit sa mère.
Sauf à Noël, nous ne sommes jamais en vacances en même temps.
Lorsque Yvan a arrêté sa carrière de joueur en 2011, il est devenu entraîneur de jeunes dans le centre de formation. La famille a suivi ces équipes. «Le football est très présent dans nos vies, c’est la sortie récréative du week-end. C’est la façon de passer un peu de temps ensemble », résume Yvan Bourgis. «Sauf à Noël, nous ne sommes jamais en vacances en même temps. C’est sûr que si je n’avais pas aimé le football… cette année encore plus! «Sourit Marie, avec des matchs européens en plus. En même temps, si elle n’avait pas aimé le football, ils ne se seraient pas rencontrés…
Un troisième chat nommé “Champion”
Cette Ligue des champions, «C’est magique! Même pour lui », maintenant un entraîneur physique des pros. «Il a tout vécu, deux montées, il était un entraîneur par intérim…». Il poursuit: «Nous avons la chance de partager avec le groupe de belles émotions. L’année dernière, le match à Rennes, dans le scénario fou, décisif pour l’Europe aussi! ».
«Champion», l’un des trois chats de la famille, pointe sa truffe. «Nous en avions deux. Pour la première victoire de la Ligue des champions, nous avions parié, avec les filles, un roi burger. Pour la deuxième victoire, un chat! ». Son nom a été trouvé…